Développé et édité par CHIBIG, studio espagnol connu pour créer des jeux familiaux à qui l’on doit notamment Deiland, Koa and the Five Pirates of Mara est le spin-off de Summer In Mara, sorti en 2020. Nous nous retrouvons dans le même univers, toujours aussi charmant et coloré, et incarnons de nouveau la petite Koa. Mais ici, pas d’artisanat ou d’agriculture, nous sommes sur un jeu de plates-formes où notre héroïne doit accomplir différentes épreuves sous forme de courses. Une belle aventure sur le thème de la piraterie, remplie de voyages et de mystères. Allons-nous devenir l’un des plus grands et redoutables pirates de l’île de Qalis ou alors mettre fin aux pillages de ces derniers, qui terrorisent l’île ? C’est ce que nous allons bientôt découvrir.
Une lettre mystérieuse
Nous avons le choix entre deux modes de difficulté : normal, pour les habitués du genre, et détente, qui permet d’avoir, entre autres, plus de checkpoint et de profiter de l’aventure plus sereinement.
Nous voilà lancés dans l’aventure. Cette dernière débute par la réception d’une mystérieuse missive, semblant être un message de détresse. En effet, l’île de Qalis est en danger : de maléfiques pirates ont tout pillé ! À notre arrivée, surprise générale : nous sommes accueillis par Mayo, petite boucanière en herbe qui nous informe que, finalement, tout cela n’est qu’un stratagème pour nous inciter à participer à la course des Cinq Pirates. Décontenancés et un tantinet agacés en apprenant ce subterfuge, nous ne sommes guère enchantés à l’idée de devenir une pirate. Mais afin de récupérer tout ce qui a été volé, remettre Qalis en état et faire revenir les touristes, nous acceptons à contrecœur de participer aux épreuves.
Une première course sert de didacticiel. La prise en main du titre se fait très facilement : nous pouvons sauter pour parcourir les différentes plateformes ou faire un saut chargé pour enclencher des boutons et détruire des éléments, enchaîner les roulades pour aller plus vite ou détruire, par exemple, des caisses en bois. Nous pouvons également saisir des objets afin de les lancer et de déverrouiller certaines plateformes ou des portes. Notons que le système de visée est très simple et rend le gameplay très accessible, même pour les plus jeunes.
Certains niveaux nous permettent aussi de nager sous l’eau. Là encore, la prise en main se fait très naturellement. Il est très agréable de progresser dans le jeu. Chaque épreuve réussie nous permet de déverrouiller un petit morceau de la carte de Mara. Il nous faut alors voir Saimi, célèbre cartographe de l’île de Qualis, pour qu’elle puisse les déchiffrer et les restaurer, car elles sont malheureusement dans un piteux état.
Pour se rendre sur les différentes îles et naviguer à travers Mara, nous disposons d’un charmant bateau, légué par notre affectueuse grand-mère, Yaya. Accompagnés par notre fidèle amie Napopo, il nous est agréable de manœuvrer d’île en île.
La beauté du voyage, vive les coquillages
Chaque île dispose de biomes bien distincts : la fraîcheur du pôle Nord et ses banquises verglacées, la chaleur et la lave d’un volcan prêt à entrer en ébullition, les profondeurs de l’eau très colorée et apaisante, belles, mais néanmoins très dangereuses. Chacun dispose de plusieurs niveaux nous menant jusqu’à un boss gardien du trésor, à savoir notre précieux bout de carte. Chacune des courses nous récompense d’une médaille selon le temps accompli et nous avons la possibilité de récupérer des coquillages servant de monnaie du jeu, ainsi que de nombreux collectibles qui offrent un vrai plus à notre aventure.
Grâce à ces ressources, nous pouvons, en progressant dans l’histoire, débloquer des tenues à la boutique de vêtements de Sandee et Boha, changer de sacs à dos auprès de Notto ou encore apporter des perles au banquier de l’île, afin de rendre à Qalis sa fraîcheur d’autant. Ainsi, redonnant le sourire aux habitants et aux commerçants du coin, les touristes prennent plaisir à revenir.
Rapporter des engrenages à Caleb permet enfin d’améliorer notre bateau et rend accessibles de nouveaux endroits sur la carte. En débloquant le crochet par exemple, Napopo peut repêcher des trésors engloutis. Après chaque épreuve réussie, Mayo nous lance le défi de faire une course contre elle et ses amis, en décrochant la médaille d’or, et nous offre en guise de récompense une petite carte qui nous donne accès à des coins secrets de Mara, mécanique très sympathique et réussie.
Jeu de plateformes très complet, Koa and the Five Pirates of Mara nous propose une belle aventure durant laquelle on prend plaisir, dans un premier temps, à récupérer les différents collectibles pour contribuer à la restauration de Qalis, aider les habitants et avoir le style le plus classe de l’île. Ensuite, enchaîner roulades et sauts pour avoir le meilleur temps possible et décrocher la plus belle des médailles d’or. Le titre offre une grande rejouabilité, grâce à des courses originales et variées.
Chaque gardien a une personnalité haute en couleur et chaque phase de boss est différente, allant de la course de rapidité au lancer de bombes pour assommer une pieuvre nous bloquant le passage, en arpentant des parcours jonchés de pièges. Les différentes courses du jeu ne manquent pas d’originalité, les phases de gameplay sont bien amenées sur chacune d’elles et on ne ressent pas de répétition.
Il est tout aussi agréable de parcourir la carte en bateau pour débusquer des secrets ici et là, de tomber sur Onzo qui nous demande de l’aide pour effectuer certaines tâches, comme casser des caisses ou lui rapporter des oignons pour en faire une délicieuse soupe, avec une belle récompense à la clef.
Les graphismes du jeu sont très colorés, beaux et soignés, chaque biome a sa personnalité propre et c’est un plaisir pour les yeux. On aime particulièrement les cinématiques, sous forme de dessins animés, très bien réalisées. La musique, elle aussi très agréable selon les différents niveaux, s’accorde à merveille avec le ton et l’ambiance du titre. Les personnages sont extravagants et ont chacun une personnalité bien définie avec, pour certains, des caractères bien trempés, mais toujours une belle touche d’humour. Et d’autres, très attachants, comme Napopo, notre fidèle acolyte.
Testé sur Xbox Series S
