Si vous pensez en ayant lu jusque là que vous allez devoir absolument aller vous acheter Forza 4, attendez la suite, car nous n’avons toujours pas parlé de la plus grosse qualité du jeu : la conduite des véhicules. Pour prendre un raccourci grossier, c’est juste la meilleure maniabilité jamais faite pour un jeu de voitures. Pour ceux qui jouent avec des aides activées, il n’y aura pas de différence avec Forza 3, c’est la même conduite, accessible tout en poussant à un minimum de maîtrise du pilotage. Par contre, pour les amateurs de simulation, attention, nirvana en approche. La maniabilité à la manette est tellement précise, tellement souple, qu’un volant est à peine nécessaire. Par rapport à Forza 3, on a l’impression que tout a été affiné, que de subtils réglages ont été faits pour que par une sorte de miracle on « sente » la voiture comme si on était dedans. On pensera en premier lieu à l’accélération, qui peut être totalement contrôlée (et non, enfoncer la gâchette droite à fond n’est pas tout le temps la solution), et qui doit être dosée pour un résultat optimum. Même chose pour les suspensions, on « sent » les transferts de masse de la voiture, ce qui permet de rétablir la voiture avant qu’elle ne parte en survirage. Et même chose pour la direction, tellement précise que si on sort de la piste ou si on percute un adversaire, il n’y aura pas de mauvaises excuses à sortir, ce sera forcément de notre faute.
La seule petite critique que je pourrais faire concerne le freinage que je trouve un peu trop souple, mais je concède que c’est une impression toute personnelle ! Pour ceux qui s’y connaissent, faire des réglages sur les voitures va être un vrai bonheur, tant cela peut influer sur le comportement du véhicule. Avec une maniabilité aussi pointue, les meilleurs joueurs pourront faire exactement ce qu’ils veulent. Au volant (testé avec le bon vieux volant Microsoft), et bien on s’en doutera, la précision de la maniabilité est toujours là (il ne manquerait plus qu’elle disparaisse), et c’est juste du plaisir à l’état brut. Un tel niveau de conduite rend immédiatement obsolète la totalité des autres jeux qui boxent dans la catégorie simulation de voitures : même enchaîner des tours juste pour chasser le chrono est passionnant et fout la banane. Exceptionnel.