Heureusement, les décors de la campagne solo sont variés, et les développeurs nous feront voir du pays à travers un fil conducteur basique mais qui reste potable, notamment grâce aux petites cinématiques entre deux. Dommage qu’il y ait autant de temps de chargement entre ces phases là et les phases de jeu. De Paris à Téhéran et du désert en tank à la forêt à pied, le scénario nous balade à différents points du globe et demandera entre 5 et 6 heures pour être bouclé. L’histoire, elle, est assez classique avec des terroristes, des russes, des américains et des bombes comme on l’a déjà connu. Petit truc sympa, elle nous amènera jusque dans notre capitale Paris.
Le coeur du jeu : le multi
Battlefield est une série connue pour son mode multijoueurs, et à juste titre. DICE a une nouvelle fois réussi un joli coup avec ce nouvel opus en proposant un multi riche et toujours aussi prenant. Les véhicules, marque de fabrique de la série, prennent tout leur sens dans ces modes de jeu, occasionnant des combats aussi drôles, quand on se plante lamentablement en hélico, que glorieux, lorsqu’on vient de vaincre un char qui démontait tout le monde depuis 2 minutes.
Le classique mode deathmatch est bien là, et il est jouable en équipes de 12 ou bien en escouade à 4. Le mode ruée, jouable en équipes ou escouade lui aussi, demandera de faire exploser des objectifs en mode attaque et de les protéger en mode défense. Enfin, c’est aussi le retour du mode conquête dans lequel différentes zones sont à capturer sur la carte pour gagner des points. C’est ce dernier mode qui donnera lieu aux parties les plus mémorables puisqu’il faut réellement travailler en équipe et se coordonner pour gagner.
Les différentes classes de personnages sont toujours là, mais étrangement la capacité de médecin a été attribuée à la classe assaut. Vient ensuite l’ingénieur qui peut réparer (ou détruire) les véhicules, le soutien qui peut distribuer des munitions et enfin l’éclaireur et son sniper ainsi que sa balise permettant aux collègues de réapparaître à l’endroit marqué. Une partie réussie dépend souvent de la bonne alchimie entre les différents joueurs. Il est toujours bon de se faire réparer son tank quand il est au bord de l’explosion tout comme se faire réanimer par un médecin à proximité ou avoir un coéquipier capable de dégommer une jeep gênante au lance-roquette. En parlant des véhicules, il sont plutôt nombreux, et jouent comme d’habitude grandement dans le déroulement d’une partie. Une équipe organisée qui prend un tank avec un mitrailleur au dessus ainsi qu’un ou deux ingénieur à côté peut être extrêmement redoutable. Tout comme avoir un hélicoptère bien positionné pas loin d’un point stratégique peut être très bénéfique... à condition que son conducteur soit la hauteur ! L’hélicoptère est certainement le véhicule qui demandera le plus d’entraînement pour réussir à le manoeuvrer correctement alors que les avions se manient de façon assez instinctive finalement.
Dans Battlefield, il ne faut pas forcément être celui qui a fait le plus de frags pour être premier d’une partie. Comme c’est le eu en équipe qui prime, il est plus “rentable” de capturer des objectifs, chose bien plus aisée à plusieurs et de façon organisée. A chaque fin de partie, comme c’est maintenant devenu un standard, de l’expérience est distribuée aux différents joueurs en fonction de leurs exploits. C’est donc à ce moment là qu’on monte en grade, mais aussi qu’on débloque de nouvelles armes et autres accessoires. Malheureusement, ce menu de fin de partie est aussi celui qui mène à la suivante, et on ne peut pas quitter. Si on souhaite tout simplement quitter la partie et revenir au menu principal (pour changer de mode de jeu par exemple), on doit obligatoirement attendre une vingtaine de secondes dans ce menu sans rien faire (ils auraient pu au moins nous laisser créer nos classes !), puis attendre le chargement de la prochaine partie et là, enfin pouvoir quitter.