Dans un monde soumis aux aléas climatiques, ravagé par les tempêtes de sable jour et nuit, notre cow-boy, surnommé Rusty, devra arpenter les sous-sols de la petite ville de Tumbleton à la recherche de trésors perdus. Les plaines désolées du Far West sont parfois riches en mystères... Alors c’est parti, faites rouler les mécaniques, direction l’univers Steam punk de ce jeu indépendant suédois.
Il était une fois dans L’ouest
Créé par le studio Image&Form, SteamWorld Dig vous propose d’incarner un robot du nom de Rusty. Une pioche dans la main et une lampe dans l’autre, vous partez donc pour la ville de Tumbleton à la recherche de votre oncle Joe disparu. Petite rectification, ce n’est pas une ville mais un hameau car il n’y a que trois habitants sur cette misérable bande de sable, perdue dans le désert. M’enfin bref, votre but est d’explorer les mines en sous-sol pour y découvrir des indices sur votre oncle, et pourquoi pas dans ce cas, allier l’utile à l’agréable en rapportant des pierres précieuses de vos expéditions souterraines. Bah oui forcément, la ruée vers l’or n’y est pas pour rien, l’argent que vous récoltez au fur et à mesure de l’aventure vous permet de monter de niveau ce qui a pour conséquence d’agrandir la ville et de débloquer de nouveaux items qui augmentent considérablement votre capacité (foreuse, dynamite...) à progresser dans la mine.
Le gameplay de base du soft consiste à explorer une vaste mine pour récolter des minéraux (vous l’aviez compris, non ?). Toutes les mines sont générées aléatoirement, ce qui signifie que si vous rejouez une partie, les lieux seront différentes. Bien évidemment, dans votre quête, des ennemis se dresseront en travers de votre chemin. Les cavernes sont souvent infestées par des monstres divers armés parfois de dynamite que vous devez poutrer avec l’aide de votre pioche salvatrice, mais l’accent principal du jeu porte sur l’exploration et la résolution d’énigmes, une aventure sans trop de stress. Les commandes sont intuitives et fiables. La difficulté du titre est liée à votre mort, lorsque vous vous faites déboulonner par un monstre ou à cause d’une chute, vous laissez alors tomber votre besace remplie de pierres précieuses. Vous réapparaissez donc à Tumbleton, après avoir payé le coup de vos réparations, mais heureusement votre trésor est sauf ; il faudra cependant redescendre dans les tréfonds de la mine, à l’endroit exact de votre mort.
Litle Big robot
Visuellement, le jeu offre une très belle 2D faisant grand usage des couleurs et des ombres, qui auront aussi un impact sur les différentes mécaniques du gameplay ; les animations des personnages sont bien réalisées, cela permet de renforcer l’immersion dans l’univers Steam punk. Pour ce qui est de la durée de vie, le jeu se termine en 4-5 heures, donc on arrive assez facilement au bout de l’aventure ; cependant, cette notion est modulable en fonction du rythme de chacun : pour les complétistes, une dizaine d’heures seront suffisantes ; pour les rapides, un succès est déblocable « terminer le jeu en moins de 2h30 ». On aura aussi du mal à revenir sur le soft pour commencer une nouvelle épopée sachant que tout est déblocable au cours d’une seule et même partie. Et pour en finir sur les différents aspects techniques du titre, la bande sonore est un peu fade ; elle ne marquera pas vos esprits telles les musiques des films de Sergio Leone et de son fameux compositeur Ennio Morricone.