Alors que la question de la fin du support physique est régulièrement évoquée dans le milieu vidéoludique, un acteur majeur du marché britannique s’apprête à stopper la reprise des jeux physiques dans ses magasins. Une information confirmée après de premières rumeurs en début de semaine.
GAME UK va bien arrêter la vente de jeux d’occasion !
Un peu plus tôt cette semaine, Eurogamer publiait un article qui affirmait que l’enseigne britannique GAME s’apprêtait à stopper son programme de reprise de jeux physiques. Selon le média britannique, le personnel de GAME a récemment été informé de ce changement, et Eurogamer assurait avoir corroboré cette information auprès de plusieurs succursales du détaillant dans tout le pays.
Et il n’aura pas fallu attendre bien longtemps avant de connaitre le fin mot de l’histoire puisque l’enseigne britannique a confirmé à la BBC la véracité de l’information. Selon la société mère Frasers Group, l’entreprise supprimera progressivement les échanges au cours des prochains mois, mais les jeux d’occasion seront toujours vendus dans les magasins indépendants de la société, et ce jusqu’à épuisement des stocks.
À partir du 16 février prochain, les joueurs ne pourraient donc plus revendre leurs jeux physiques dans les magasins GAME. Le stock d’occasion restant restera quant à lui en vente jusqu’à épuisement des stocks.
Sur son site, Game indiquait déjà ne plus accepter « les consoles et jeux rétro (y compris PlayStation 2, GameCube, Game-boy, ou plus anciens) », mais l’enseigne ira cette fois-ci un cran plus loin. Selon les chiffres de l’association professionnelle Digital Entertainment and Retail Association (ERA) en 2023, les ventes numériques représentent aujourd’hui près de neuf jeux vidéo sur dix vendus au Royaume-Uni.
Bientôt la même chose en France ?
Si cette décision d’arrêter la reprise des jeux physiques se confirme, doit-on craindre qu’elle donne des idées aux magasins français ?
Afin de contrer la perte de vitesse du jeu physique et la montée en force de la vente de jeux dématérialisés, GAME s’est au fil des années diversifié en proposant davantage de produits dérivés comme des figurines, cartes et autres goodies, une stratégie que l’on retrouve également dans les enseignes spécialisées françaises comme Micromania.
Avec l’arrivée de Zing, la firme a déjà réagencé bon nombre de ses magasins et compte aujourd’hui presque plus de produits dérivés que de jeux dans ses rayons. Si GAME venait à stopper la reprise de jeux physiques sous peu, on espère que cela n’encouragera pas Micromania à revoir sa stratégie dans un futur proche.
Même si les rayons Xbox y sont souvent anecdotiques, l’enseigne reste malgré tout un des acteurs majeurs du marché de l’occasion et il serait dommage de ne plus pouvoir profiter de son service de reprise.
Article mis à jour avec la confirmation officielle de l’enseigne.