S’il y a un genre qui a le vent en poupe depuis un petit moment c’est bien le jeu musical, un style popularisé par la série Guitar Hero. Apparue sur Playsation 2 et développée par Harmonix en 2006, celle-ci reprenait dans les grandes lignes les idées de Konami et de son Guitar Freaks pour les améliorer et s’imposer comme une référence. Aujourd’hui, les choses ont changé, la concurrence est rude mais Harmonix, plus ambitieux que jamais, tente d’imposer Rock band 2, son nouveau bébé, sur un marché dominé par son ancienne saga…alors jeu musical ultime ou mise à jour sans saveur ? Réponse dans ce test…
To be or not to be... a rock star !
Après une intro pêchue qui met l’accent sur la bataille de groupes (l’une des grosses nouveautés du jeu) et qui met directement dans l’ambiance, on découvre les menus, certes classiques, mais agréables à l’œil et bien dans le style rock/métal avec des couleurs bien choisies (du noir et du pourpre), le tout sur un décor en mouvement continu. Pour commencer on se lance dans une tournée que l’on pourra au choix faire en local (national) ou en ligne (international) jusqu’à quatre joueurs. Si on n’a pas d’amis et que l’on est seul au monde (non pas comme Corneille on parle de rock ici mon gars !), pas d’inquiétude : en local on peut bien-sûr faire la tournée tout seul mais l’intérêt est évidemment de réunir au moins deux rock stars pour imposer le talent de son groupe au monde entier via la carte du globequi servira d’interface à la carrière.
Avant tout, il va falloir faire marcher son imagination et créer son rock band dans son intégralité avant de débuter l’aventure, de ramasser les groupies et jouer dans la poudreuse…la vie de rock star quoi. Chaque membre devra donc personnaliser son avatar dans le jeu du nom jusqu’à son style sur scène en passant par les instruments ; tout peut être personnalisable via un éditeur assez poussé permettant tous les délires, d’autant plus qu’un grand choix de tenues, de tatouages, de piercings et de coiffures s’offre à nous. Bien-sûr, tout ne sera pas accessible directement et pour dépenser son argent, il faudra d’abord en découdre dans le mode carrière. Comme je l’ai dit juste avant, l’autre bon point vient de la personnalisation du groupe qui va du nom jusqu’au logo, ce qui permettra de se différencier des autres rockeurs du monde entier lors de batailles de groupes endiablées. Harmonix a donc mis le paquet pour que chaque joueur puisse se laisser aller à créer le groupe de ses rêves (qui a dit les musclés ?) pour lui faire parcourir le monde. Reste plus qu’à jouer maintenant… Seul ou à quatre, le monde s’ouvre à nous.
Let’s rock baby !!
Comme dans le premier opus, on pourra choisir les villes débloquées pour y faire un concert avec notre groupe avec à chaque fois plusieurs chansons ou groupes de chansons, le tout dans une difficulté progressive. Lors des concerts, nos talents de musiciens seront récompensés par des étoiles ce qui, en plus de souligner nos prouesses, permettra entre autre de nous faire évoluer dans la carrière en débloquant les prochaines étapes. Cumuler les étoiles est donc un point important qui poussera le joueur à jouer de mieux en mieux surtout qu’en plus de nous faire progresser elles nous font gagner de plus en plus d’argent. J’en vois déjà certains penser qu’il ne s’agit là que d’un copier/coller du premier opus avec de nouvelles chansons mais l’apparition d’événements spéciaux vient faire la différence et apporte un peu de variété dans tout ça. En effet, notre épopée sera maintenant ponctuée de challenges imprévus qui viendront pimenter nos concerts en nous obligeant par exemple à jouer sans utiliser notre barre de transe ou encore à finir la chanson avec un minimum de quatre ou cinq étoiles. Le but de tout ça ? Comme d’habitude, ça va nous permettre de gagner soit plus d’argent, soit plus de fans, débloquant par la même occasion des vêtements ou d’autre nouveautés comme des membres de staff supplémentaires allant du documentariste pour faire des clips au manager permettant d’avoir de meilleurs salles de concert. D’une pierre deux coups comme on dit. Toutes ces nouveautés permettent à rock band 2 de captiver durant de longues heures et cela même si l’on ne joue qu’en solo mais avec ces challenges, Harmonix fait aussi très fort car ils obligent pour certains challenges à jouer en groupe ou à changer d’instrument poussant ainsi à vraiment profiter du potentiel du jeu. On est donc maintenant presque obligé d’utiliser le multijoueur pour faire le tour du jeu, mais vu la qualité de celui-ci, on aurait tort de s’en plaindre.
Jamais sans ma bande…
Party game par excellence, Rock band 2 améliore sur tous les points son aîné et écrase de toute sa puissance le tout nouveau Guitar hero : World Tour, son concurrent direct, tant il est complet et jouissif dans la mise en avant du jeu en groupe. Mais évidemment, pour réussir, il faut savoir jouer, et un passage vers la salle d’entraînement sera obligatoire pour les novices car oui, rock band c’est bien beau, mais comment ça se joue me direz-vous ? Suivez le guide… Le gameplay de rock band 2, quel que soit l’instrument choisi, repose sur l’enchaînement de notes à jouer en rythme et au bon moment pour réussir son concert jusqu’au bout. Bien-sûr, à la guitare ou à la batterie, les sensations ne seront pas les mêmes mais le sens du rythme et la coordination sont primordiaux pour réussir. Le micro est vraiment à part, reprenant ce qui fait la gloire des Singstar chez Sony ou plus récemment de Lips sur notre belle Xbox 360, c’est-à-dire chanter au bon moment et au niveau qu’il faut pour réussir.
