Homefront : the Revolution se déroule en 2029, quatre ans après que les Coréens du Nord ont envahi les États-Unis suite à la désactivation à distance des technologies américaines, qui avait été fournies par les Nord-Coréens eux-mêmes. Le gouvernement nord-coréen a donc pris le contrôle des USA, transformant les grandes villes en zones de guerre, opprimant les citoyens américains. Êtes-vous prêt à défendre le peuple ? Créer une Révolution pour renverser le pouvoir en place ? Prenez les armes et faites changer le cours de l’histoire.
Liberté
A première vue, l’histoire de Homefront semble intéressante, notamment grâce à son introduction qui nous plonge parfaitement dans l’ambiance révolution post-guerre, malheureusement le côté narratif se dégonfle comme un soufflé au fur et à mesure de l’histoire pour déboucher sur un finish plus que bancal. Le problème vient sûrement des personnages qui peinent à être charismatiques, coincés dans des stéréotypes vus et revus dans l’univers du jeu vidéo et à des ficelles narratives bien trop évidentes.
Heureusement, l’aspect level-design du soft s’en tire beaucoup mieux que le côté narratif et les environnements de Philadelphie sont denses et variés. Il y a beaucoup à explorer et les structures ne sont pas fermées comme dans la plupart des mondes ouverts type FPS.
Cependant, même si le jeu est plutôt bien conçu, sa patte graphique se révèle terne en raison de certaines textures un peu baveuses.
Rebelle
Le principe de base du jeu est simple, c’est un FPS. Vous combattez pour reprendre la ville à vos ennemis, vous déplaçant de district en district pour effectuer différentes quêtes qui vous permettront de pacifier la zone. Les différentes tâches qui vous seront confiées consisteront la plupart du temps à prendre des points de contrôle, détruire des bases ennemies ou désactiver des équipements coréens. La campagne, qui dure une vingtaine d’heures, se transforme finalement en une liste d’objectifs répétitifs qui mèneront à un final assez classique.
On peut aisément comparer Homefront à Farcry : on retrouve des similitudes évidentes dans les deux jeux, notamment le gameplay. Homefront réussit quand même à innover, avec une fonction plutôt intéressante : la conversion d’armes qui vous permettra de les modifier avec une pléthore d’accessoires. Par exemple, vous pourrez transformer un flingue classique en un pistolet mitrailleur dévastateur.
Concernant l’aspect technique du jeu, on note quelques soucis de framerate, ce qui pose inévitablement des problèmes dans les phases d’action et qui gangrène l’expérience de jeu. La bande sonore quant à elle s’accorde plutôt bien avec l’univers du titre, d’une Amérique en décadence et en proie à une révolution imminente.