Test - F1 Manager 2022 - Dans les coulisses de la F1

«Pour gagner, il ne faut pas qu’un bon pilote» , - 2 réaction(s)

F1 Manager 2022 est un jeu où nous rentrons dans la peau d’un directeur d’écurie de Formule 1. Annoncé pour le 30 août 2022 sur le store Xbox, il nous tardait de pouvoir nous essayer au développement de l’écurie, de ses finances et de gérer les stratégies de courses. Le studio britannique Frontier Developments, qui nous propose son nouveau jeu, est déjà bien installé dans le monde vidéoludique avec notamment Zoo Tycoon, Screamride, les deux Jurassic World et bien entendu l’excellent Elite Dangerous. Pour un premier jeu dans cette catégorie de gestion sportive, les attentes ont-elles été vaines ? La réponse ne peut plus se faire attendre !

The show must go on !

Des données à la pelle

Pour commencer, lors de la sélection de l’écurie, une description audio des performances de l’année 2021 est présente pour chaque entité. Le jeu n’est pas avare en informations sur chacune d’elle, telles que la classification, les objectifs de l’année à venir et au-delà, ainsi que le budget alloué. Vient ensuite un tableau des performances de l’écurie, des pilotes, du personnel et des infrastructures. Ensuite nous avons accès aux principales personnes constituant l’équipe, avec bien entendu les trois pilotes, le directeur technique, le responsable aéro et les deux ingénieurs de course. Une biographie de l’écurie complète le descriptif.

Le hub principal

Commençons par l’onglet accueil, où tout ce qui est important est visible au premier coup d’œil. Nous pouvons y naviguer facilement afin d’accéder au plus vite à ce qui nous intéresse.

La lecture des emails ne doit pas être négligée, car des informations très importantes peuvent être communiquées par le staff technique, le conseil ou les pilotes. Il n’y aura heureusement pas de pubs inutiles comme dans nos boîtes personnelles, nous pouvons vous l’assurer.

Pour éviter de rater des événements

Le calendrier est très important, car nous avons accès à tous les événements impliquant notre écurie. Les séances d’essais, de qualifications et les courses sont bien entendu inscrites. Les début et fin de saison y figurent, ainsi que les obligations envers les sponsors, les tests et fabrications des nouvelles pièces, les votes pour les nouvelles réglementations, les fins de contrats des pilotes et du personnel et pour conclure le fatidique examen des performances du conseil.

L’onglet relatif aux circuits inscrits au calendrier 2022 apporte son lot d’informations cruciales. Hormis la représentation du tracé et quelques infos historiques, nous découvrons que les circuits sont catégorisés en rapides, équilibrés ou à déportances. Il est aussi précisé le taux d’abrasivité de la piste, les probabilités de pluie et de voiture de sécurité, la perte de temps dans la voie des stands et la température moyenne. Toutes ces informations doivent être impérativement prises en compte lors de la préparation des monoplaces avant les essais libres.

L’onglet Course reprend les codes du précédent onglet, avec bien plus de détails. Une carte très détaillée du circuit est lisible, avec les différents secteurs et leurs zones de DRS, ainsi que des sections rapides et lentes. Les stratégies attendues, les temps moyens au tour pour chaque type de gomme, ainsi que la perte de temps due à la dégradation sont visibles. Après avoir pris toutes ces informations en compte, nous avons accès aux objectifs de performances, à l’aperçu des pilotes et à la configuration de la voiture.

Un descriptif complet

L’onglet Voitures nous permet de configurer les monoplaces, de développer et de stocker les pièces. Ici il faut gérer tout ce qui touche au développement à moyen et à long terme. Chaque voiture a son propre cycle de développement dans deux catégories distinctes : l’aérodynamisme avec six pièces modifiables, et le bloc moteur constitué de trois pièces. Chaque modification apportée à la monoplace peut être comparée avec toutes les F1 présentes sur la grille, ce qui nous donne une idée des performances apportées face à nos adversaires. Dans notre cas, une nouvelle conception de suspension à été réalisée, donc nous avons la possibilité de l’installer. Le résultat est sans équivoque car les performances sont bien meilleures. Malheureusement, cette pièce est unique, donc installable sur une seule monoplace, ce qui nous oblige à passer par le menu Fabrication, pour reproduire en échange de temps et d’argent ladite pièce. Cerise sur le gâteau, nous découvrons que les pilotes doivent se familiariser aux nouvelles pièces apposées sur leur F1.

Dans l’onglet de gestion des pilotes, nous avons accès aux informations des trois pilotes engagés pour l’écurie. Chaque pilote peut gagner des points de développement que nous pouvons attribuer à notre guise, si nous souhaitons qu’il s’améliore dans des domaines tels que la prise de virage, les dépassements ou le freinage. Les pilotes gagnent des points après avoir acquis suffisamment d’expérience lors des courses. Il faudra aussi gérer les contrats, les affinités avec les ingénieurs de course, et les bonus liés aux installations, sans oublier la possibilité de se séparer d’un pilote afin d’en engager un autre. Nous pourrions peut-être offrir la possibilité à Théo Pourchaire d’intégrer l’écurie Alpine ?

Un pilote prometteur

Qui a dit que seuls les pilotes comptent ? Pour accumuler des victoires il faut aussi du personnel qualifié. Dans cet onglet nous avons la lourde tâche de gérer notre équipe interne. Ainsi le directeur d’écurie, le responsable aéro et les deux ingénieurs de course des pilotes peuvent être améliorés au même titre que les pilotes. Il en va de même pour l’équipe d’ingénierie, de prospection et des stands. L’onglet Prospection personnel nous permet d’avoir accès à l’intégralité du personnel recrutable. Le célèbre ingénieur de course de chez Mercedes, Peter Bonnington, vous intéresse ? Il ne reste plus qu’à engager les négociations.

Il serait parfait dans notre équipe !

Dans l’onglet des installations de notre écurie, nous découvrons que la construction influe sur tous les domaines, de la qualité de notre voiture à la vitesse d’amélioration des pilotes. Il nous est possible de concevoir un simulateur de course afin d’aiguiser les compétences des pilotes, de créer un service de prospection pour rechercher des nouveaux membres pour l’équipe, un centre météo pour améliorer grandement les planifications des stratégies pour les jours de course. Et ceci n’est qu’un aperçu des nombreuses installations disponibles. Ces installations peuvent être améliorées au fil du temps afin d’augmenter leur efficacité, mais ceci ne sera pas sans conséquence, car l’entretien des bâtiments a un coût non négligeable, qu’il faudra budgétiser, sans parler de l’effet du temps, qui dégradera les installations et leur efficacité. Bien entendu nous pouvons les remettre à neuf contre quelques milliers, voire millions de dollars.

La confiance envers les membres du conseil est primordiale, car c’est lui qui décidera si nous avons toujours notre place au sein de l’écurie. Pour ce faire, nous pouvons accéder à l’onglet du conseil, afin de vérifier notre niveau de confiance, notre budget annuel et la progression de la classification de l’écurie.

L’onglet Finances nous permet de consulter tout ce qui concerne les revenus, récompenses et les plafonds des dépenses imposées à respecter. Nous découvrons alors les montants en dollars des contrats des pilotes, du personnel, du coût des installations et du développement de la voiture, mais aussi des gains propres aux sponsors. Bien entendu, les frais d’inscriptions, les amendes, le paiement du conseil, les dépenses diverses et les récompenses sont inclus dans le calcul total des finances de l’écurie. Il est intéressant de voir que nous avons accès à un menu Sponsoring. Ici il faudra en échange d’une somme d’argent octroyée par les sponsors, remplir une obligation qui peut infliger un malus tel qu’une diminution des performances dans les stands lors d’une course, ou une suspension de fabrication des pièces le jour de l’événement. Il ne faut pas négliger le sponsoring, car c’est le revenu principal d’une écurie de F1 !

Enfin, l’onglet Positions nous informe sur le classement pilotes et constructeurs tout au long de la saison.

Des petits détails font toute la différence

Maintenant que nous avons décortiqué tout ce qu’il nous est possible de faire, passons au moment le plus stressant, les week-end de course. Il est donc temps de préparer au mieux notre voiture en passant par les informations du circuit, les objectifs de performances et le plus important, la configuration des monoplaces. Tout est bien pensé, il nous suffit d’aller sur l’onglet Course. Puisque nous n’y avions pas encore accès, nous découvrons que nos sponsors peuvent nous proposer des Encouragements pour le week-end. Ce sont des objectifs à remplir, qui nous apportent une récompense financière en cas de succès. Pour corser un peu le tout, il est possible d’ajouter des Garanties, octroyant un peu plus d’argent si les conditions sont remplies, mais en cas d’échec, nous en perdrions. Nous recommandons de bien comparer les performances des monoplaces concurrentes avant de se lancer dans une partie de roulette russe.

Une manne à prendre en considération

Nous y sommes enfin, le vendredi des essais ! Il nous faut dès à présent tester les nouvelles pièces, acclimater les pilotes au circuit et régler au mieux la configuration de la voiture pour être compétitif. Comme dans la réalité, nous avons la possibilité de tout tester. Ainsi nous pouvons comparer les tours avec différentes gommes pour connaître les temps moyens réalisés, tester les nouvelles pièces fraîchement arrivées de l’usine, configurer manuellement les réglages de la monoplace, opter pour un nombre de tours à effectuer. Pour finir, nous pouvons aussi définir des options de conduite de nos deux pilotes, ce qui inclut l’allure qu’ils doivent respecter, la consommation de carburant et la stratégie ERS, éviter les bordures et le dirty air. Attention tout de même à ne pas trop pousser les pilotes ne connaissant pas le circuit et les nouvelles pièces, car le risque d’accident peut survenir, ce qui implique une possible casse, et donc une augmentation des dépenses.

Les essais sont primordiaux

Un petit plus pour les impatients, il est possible de simuler une ou plusieurs séances, néanmoins, certains tests pour améliorer la connaissance de nos pilotes ne sont pas possibles. Heureusement, nous avons la possibilité de sauvegarder à tout moment, donc si jamais un incident malencontreux survenait, nous pourrions charger une partie précédente.

C’est parti pour les qualifications. Ici nous avons accès aux résultats suite aux essais libres, et donc au ressenti des pilotes face à nos réglages. Comme vous pouvez le voir, Esteban est très content des réglages de la voiture.

Après plusieurs réglages nous y sommes arrivés

Nous pouvons toujours affiner les réglages avant que la monoplace n’accède au parc fermé, synonyme de gel de tous les réglages hormis l’aileron avant. Enfin sur la piste, nous découvrons que nous avons un contrôle total sur les pilotes. Nous décidons de les envoyer faire un premier temps, et les résultats sont très corrects. Le studio britannique a réalisé un très gros travail sur le visuel des données. Tout y est inscrit, les temps au tour avec comparaison des pilotes, les données de nos deux pilotes en temps réel, l’évolution de la piste au fil du temps, une carte où l’on peut voir avec précision l’emplacement des monoplaces. Nous avons accès à plusieurs caméras, ainsi qu’à l’état de la monoplace. Mais quel plaisir ! Visuellement, nous sommes loin d’un F1 22, mais le studio à pensé aux petits détails tels que les doigts qui appuies sur les palettes pour le passage des vitesses, les têtes des pilotes qui bougent sur les prises de virage, ou encore les diodes qui s’allument sur le volant pour indiquer les tr/min et le rapport engagé. Après avoir peaufiné un peu plus le réglage de l’aileron avant, et avoir changé les pneus, retour sur la piste en ayant bien pris en compte l’emplacement des adversaires. En effet, il serait dommage que nos deux pilotes soient gênés au cours de leur tour lancé. Pour les plus impatients, ou ceux qui au contraire ont besoin de souffler, nous avons accès au contrôle de temps. Ainsi, il nous est possible d’accélérer jusqu’à X16 ou de mettre en pause le fil du temps. Le gros plus de F1 Manager 2022 vient des messages radio entre les directeurs de course et les pilotes. Nous les entendons parler des événements qui surviennent pendant la course, comme les surchauffes pneumatiques, ou l’activation du limiteur de vitesse lors de la rentrée aux stands.

Maintenant il va falloir gagner des places

Après le premier tour de qualifications effectué, retour aux stands. Comme dans la réalité, il faut optimiser au mieux le deuxième temps qualificatif. Pour ce faire, nous devons lancer les voitures le plus tard possible, afin que la piste soit gommée au maximum, améliorant ainsi le comportement des F1. Attention toutefois au trafic et au chrono ! Place à l’événement principal : le grand prix ! Après une séance qualificative plaçant nos voitures à la 7ème et 8ème place. Il nous faut à présent choisir une stratégie de course. La première est basée sur l’agressivité, la seconde est équilibrée et la troisième est plus lente mais plus sûre. Les stratégies de base ne sont qu’un indicatif, car des incidents de course peuvent survenir, ce qui implique de modifier en temps réel la stratégie mise en place. Là aussi, nous pouvons régler le niveau d’agressivité de nos pilotes. Nous attendons que les feux s’éteignent pour nous lancer à l’assaut des adversaires devant nous. Après un départ fantastique, Alonso dépasse facilement Russell au premier virage. Nous avons la possibilité de revoir l’action en pressant la touche Y : quel pilote malgré son âge !

Comme pour les qualifications, nous avons accès à la façon de piloter de chaque pilote. Envie de bloquer un adversaire, ou de laisser passer une de vos voitures qui va plus vite ? Aucun souci, une fonction a été prévue pour le faire. Si nous pensons qu’ils peuvent augmenter leur allure, ou au contraire défendre leur place, nous pouvons interagir avec eux. Attention tout de même, car cela pourrait entraîner une surchauffe et donc une dégradation prématurée des pneumatiques, une consommation trop importante du carburant ou encore une sortie de piste. Le jeu n’est malheureusement pas exempt de défauts, bien que ceux-ci soient essentiellement visuels. Par exemple, la voiture rentre en marche avant au stand, alors que dans la réalité, les mécaniciens la placent dans le box afin qu’elle puisse repartir plus vite. Le tangage des voitures dans les courbes est trop accentué mais franchement ce n’est qu’un détail. Les monoplaces qui subissent des accidents ont peu de dégâts apparents, alors que celles-ci sont définitivement détruites. Nous avons aussi remarqué que lors d’une course, si une voiture sort des stands, elle est prioritaire sur la piste, ce qui oblige les voitures en course à ralentir pour la laisser passer. Il faudrait vraiment que Frontier applique un patch, car ce problème est récurrent et permet aux concurrents de rattraper le retard durement gagné.

Sans la maitrise, la puissance n’est rien

Après une grosse saison pleine de rebondissements, et beaucoup d’erreurs qui auraient pu être évitées, nous nous sommes rendu compte que la gestion de l’écurie en interne, que ce soit sur les infrastructures, le personnel et le développement des nouvelles pièces, est tout aussi important que ce qui se passe sur la piste. Un petit oubli ou une erreur d’appréciation, comme par exemple quand un ingénieur nous demande d’appuyer nos recherches sur les freins, peut avoir une incidence catastrophique sur notre saison. Que ce soit clair, F1 Manager a été conçu pour que la première année ne soit qu’une forme de didacticiel. Une fois que toutes les subtilités sont acquises, il n’y a aucun doute que le joueur ne pourra plus se passer de ce jeu, même s’il faut reconnaître que seuls les fans (ou futurs fans) y trouveront leur compte. La prise en main de F1 Manager 2022 est assez simple. Même s’il nous a fallu un peu de temps pour nous familiariser avec toutes les touches. Ceci fait, nous évoluons assez facilement dans les différents menus, que ce soit lors des essais libres ou pendant les temps forts des courses. Pour la bande son, on peut dire que les musiques des menus sont agréables à écouter, et collent bien au jeu. En ce qui concerne les bruitages, ils sont fidèles à ce que l’on peut entendre à la télévision. Mais le gros plus, ce sont les écoutes radio. Le studio a incorporé les vrais voix des pilotes au jeu, et nous avons aussi le plaisir d’entendre les bips de censure, ainsi, le côté immersif prend toute son ampleur. Côté graphismes, comme évoqué précédemment, F1 Manager ne tire pas son épingle du jeu. Ils sont corrects, de par la fidélité des circuits et des monoplaces, mais sans plus. Par contre la modélisation des pilotes est exceptionnelle. Seuls les pilotes réservistes de chez Red Bull, Sébastien Buemi et Jack Aitken de chez Williams ne sont pas modélisés.

Une modélisation parfaite

Pour les chasseurs de succès, ne vous attendez pas à débloquer en une dizaine d’heures les 1000 G. Ici, il faudra s’armer de patience, et d’un petit peu de chance pour atteindre le graal.

Testé sur Xbox Séries X (version optimisée)

Bilan

On a aimé :
  • Le côté réaliste du jeu
  • La bande sonore immersive
  • Les intéractions avec les pilotes
  • Une vraie simulation de gestion
  • Un jeu pensé pour les fans…
On n’a pas aimé :
  • ... mais peut-être trop élitiste
  • Les graphismes un peu légers
  • La perte de toute vie sociale ?
Une pépite pour les joueurs avertis

F1 Manager 2022 est sans nul doute un jeu abouti. La gestion de notre écurie dans les moindres détails, que ce soit en piste ou en coulisses, nous plonge dans une immersion sans pareil. Attention toutefois, ce jeu se veut d’être pour un public averti. Les fans peuvent ainsi comprendre ce que c’est que d’être dans la peau de Toto Wolff, de Mattia Binotto ou de tout autre directeur d’écurie, et que chaque détails comptent pour amener les monoplaces à la victoire. Le point faible de F1 Manager 2022 vient de ses graphismes, ce qui est vraiment dommage, car le studio Frontier Developments aurait pu atteindre la perfection. Si vous êtes fan, surtout n’hésitez pas, ce jeu est fait pour vous !

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F1 Manager 2022

PEGI 3

Genre : Courses

Editeur : Frontier Developments

Développeur : Frontier Developments

Date de sortie : 30 aout 2022

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 4

2 reactions

KoF esKadri

25 aoû 2022 @ 11:00

Celui là il me tente beaucoup mais pareil comment jouer a ce genre de jeu avec une manette...j attendrai une promo Steam ou pourquoi pas une arrivée sur le GP Pc.

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ludo2024

26 aoû 2022 @ 11:42

KoF esKadri : on a tout sous la main avec la manette, on cherche un peu sur le premier gp mais ça vient très vite. L’interface est bien conçu avec quelques raccourcis de touches bien pensés. En course aussi, beaucoup de commandes car beaucoup d’infos dispo mais on comprend vite comment naviguer la dedans sans réfléchir. Après trois GP disputés, je ne voudrai même pas d’une souris finalement.