Le conflit faisant rage en Ukraine depuis plus d’un mois a eu un impact important sur l’industrie vidéoludique, directement ou indirectement. Tandis que certains géants du secteur ont décidé de stopper leurs ventes et l’accès à leurs services en Russie et en Biélorussie, d’autres entreprises originaires de ces pays doivent prendre des décisions bien plus difficiles.
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Le studio biélorusse quitte son pays d’origine ainsi que la Russie
Wargaming a été fondé à Minsk, la capitale biélorusse, en 1998. Le studio s’est principalement fait connaître au cours des 10 dernières années pour trois productions majeures : World of Tanks, World of Warships : Legends et World of Warplanes. Néanmoins, la guerre en Ukraine n’est pas sans impact pour Wargaming.
En effet, le groupe vient d’annoncer à travers un communiqué de presse qu’il cessait d’exploiter des entreprises en Russie et en Biélorussie et que ses activités de jeux en direct (live) étaient confiées à Lesta Studio, entreprise russe ayant aidé à développer World of Warships avant de quitter Wargaming. Cette décision aura des conséquences directes sur les finances et les capacités du groupe qui possédait deux studios majeurs à Minsk et à Moscou.
« La société ne tirera aucun profit de ce processus, que ce soit aujourd’hui ou à l’avenir. Bien au contraire, nous nous attendons à subir des pertes substantielles en conséquence directes de cette décision. Nous mènerons à bien la transition opérationnelle avec toute la célérité requise, tout en restant dans le respect total de toutes les lois et en assurant la sécurité et le soutien continus de nos employés. Pendant la période de transition, les produits live resteront disponibles en Russie et en Biélorussie et seront exploités par le nouveau propriétaire. »
Le processus de fermeture et de transition est bel et bien entamé, reste à savoir quand et comment Wargaming arrivera à rebondir suite à ce changement stratégique majeur. Quoiqu’il en soit, les positions de l’entreprise sont claires quant à la guerre opposant la Russie et l’Ukraine malgré les propos prorusses tenus par le directeur créatif Sergey Burkatovskiy, rapidement licencié il y a un mois.
