En attendant la commercialisation d’Alan Wake 2, il est toujours bon d’apprendre quelques anecdotes croustillantes quant au premier opus.
1$ symbolique pour Stephen King
En marge de la communication pour Alan Wake 2, Sam Lake, le patron du studio Remedy s’est laissé aller à quelques histoires amusantes lors de son interview au micro de nos confrères du média Eurogamer. L’homme explique qu’à l’époque, il « voulait désespérément » ouvrir le premier jeu avec une citation de Stephen King, dont le travail a largement inspiré et influencé le studio durant l’écriture de l’histoire.
Après divers échanges entre les équipes et l’écrivain, il a été convenu que le studio aurait simplement à verser 1$ à King, un geste que Lake considère comme « tellement généreux ». Pour rappel, la citation concernée est la suivante et permet de poser parfaitement l’ambiance du soft dès son introduction :
Les cauchemars ne relèvent pas de la logique, et les expliquer n’aurait aucun intérêt ; ce serait contraire à la poésie de la peur. Dans une histoire d’horreur, la victime ne cesse de demander « pourquoi ? », mais il n’y a aucune explication, et il ne doit pas y en avoir. Ce sont les mystères sans réponse qui nous marquent le plus et c’est de cela que l’on se souvient à la fin.
Pour ceux qui l’ignorent, cet énoncé est tiré d’un article d’Entertainment Weekly de 2008 intitulé « Pourquoi Hollywood ne peut pas faire d’horreur ? », dans lequel King déplore logiquement l’incapacité des grands studios à développer des films d’horreur pour un public de masse.
Alan Wake est paru en 2010 et est désormais jouable sur PC, PS3, PS4, PS5, Xbox 360, Xbox One, Xbox Series X|S et Nintendo Switch. De son côté, Alan Wake 2 débarquera dès le 17 octobre uniquement sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.