Preview - Warhammer 40,000 : Chaos Gate - Daemonhunters - La stratégie façon Chevaliers Gris

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Difficile de passer à côté de la licence Warhammer 40,000, l’incontournable univers de Games Workshop qui s’est décliné en d’innombrables jeux vidéo. Plus d’un an après sa sortie sur PC, Warhammer 40,000 : Chaos Gate - Daemonhunters arrivera sur Xbox One, Xbox Series X|S, PlayStation 4 et PlayStation 5 le 20 février. Nous avons eu la chance de découvrir le jeu dans les locaux de Frontier pour vous délivrer nos premières impressions à son sujet.

Bien se familiariser avec les contrôles des Chevaliers Gris

Développé par Complex Games et édité par Frontier Foundry, le label du studio Frontier, Warhammer 40,000 : Chaos Gate - Daemonhunters est un RPG stratégique au tour par tour dans lequel les joueurs seront amenés à éradiquer un fléau galactique en usant de leurs talents de stratèges et des capacités de leurs escouades de Chasseurs de Démons.

Pour permettre de bien comprendre les bases du commandement, le jeu s’ouvre sur un tutoriel qui permet de se familiariser avec les contrôles et les possibilités offertes par le champ de bataille. On comprend donc assez vite que les Chevaliers Gris, des guerriers d’élite dont l’existence est gardée secrète, sont en mesure d’attaquer à distance et au corps à corps, d’utiliser des accessoires comme des grenades, de faire usage de compétences spéciales, ou encore de tirer profit de l’environnement, par exemple en faisant s’effondrer des piliers sur les forces corrompues du Chaos.

Cette première mission nous a donc permis de nous faire un premier avis sur la maniabilité de Warhammer 40,000 : Chaos Gate - Daemonhunters à la manette, ce qui est évidemment la grosse nouveauté de cette version, en plus d’embarquer tous les correctifs et ajouts déployés sur PC depuis 2022. Tout comme ses prédécesseurs et à l’instar de XCOM ou de Gears Tactics, il n’est pas difficile de naviguer sur le champ de bataille et de donner des ordres aux Chevaliers Gris, bien que ce soit assurément moins confortable qu’à la souris et au clavier. On regrettera simplement le fait qu’il ne soit possible de faire tourner la caméra que par paliers de 90 degrés et que les options ne permettent pas de la faire pivoter petit à petit selon l’impulsion donnée au stick analogique.

Un gameplay riche et une personnalisation poussée

Warhammer 40,000 : Chaos Gate ne réinvente pas la roue des RPG stratégiques au tour par tour, mais devrait sans problème plaire aux amateurs du genre. Les trois autres missions que nous avons parcourues n’étaient pas dirigistes comme la première et nous ont laissé exprimer notre fibre tactique en dirigeant nos Chevaliers Gris pour remplir les objectifs donnés.

Il est bien entendu primordial de bien observer le terrain de jeu avant d’agir pour bien cerner le positionnement des ennemis et repérer les objets et murs qui pourront faire office de protection pour les unités. Attention cependant à ne pas se réfugier derrière des structures avec lesquelles il est possible d’interagir, comme des tonneaux explosifs ou encore des piliers. Nous avons d’ailleurs particulièrement apprécié approcher des piliers pour les faire s’effondrer sur un grand groupe d’ennemis et les vaincre en un temps record.

Une fois les missions terminées, vient la phase de gestion du vaisseau et des Chevaliers Gris. Tout comme Xcom, Warhammer 40,000 : Chaos Gate ne propose pas que des phases de combat, mais comporte aussi des séquences durant lesquelles nous avons pris le temps de personnaliser nos combattants, notamment en changeant leurs armes, en leur attribuant des compétences, ou encore en modifiant leur apparence. La variété d’options offertes nous a semblé plutôt généreuse et devrait permettre à chacun de façonner ses Chevaliers Gris selon le style de jeu désiré.

Pour progresser dans l’histoire, nous avons également été amenés à réparer des éléments du vaisseau, mais aussi à entreprendre des recherches afin d’être plus efficaces sur le terrain. Toutes ces mécaniques nous ont ainsi amenés à bien nous impliquer dans les choix de personnalisation entrepris pour lutter au mieux face à l’Éclosion, un fléau cosmique capable de réduire des mondes à néant.

Un ultime défi à relever

En plus d’offrir une certaine profondeur de gameplay dans ses missions, Warhammer 40,000 : Chaos Gate propose des affrontements contre des boss. Nous avons particulièrement apprécié faire face à Cruciatus, une grande créature munie d’une armure qui se régénère.

Il représente la parfaite occasion pour mettre en œuvre toutes les mécaniques assimilées durant les affrontements passés. Inutile de se frotter à lui au corps à corps, il faut absolument jouer avec l’environnement pour se cacher, mais aussi faire en sorte qu’il soit à proximité de grues et d’explosifs afin de lui faire un maximum de dégâts.

Clairement, ça n’a pas été un jeu d’enfant d’en venir à bout, mais il faut bien avouer que sa résistance nous a obligés à faire preuve de la meilleure stratégie qui soit pour faire tomber ses points de vie à zéro. Espérons que les autres boss du jeu soient de ce calibre !

C’est ici que s’est achevée notre session sur ce RPG stratégique au tour par tour. Warhammer 40,000 : Chaos Gate - Daemonhunter affirme donc clairement son identité et devrait convaincre les amateurs du genre et les fans de cet univers. Mais sa réalisation technique pourrait en freiner certains. Il nous faudrait y passer plus d’heures pour mesurer plus amplement la profondeur du gameplay et constater une réelle montée en puissance des Chevaliers Gris, en plus de s’immerger pleinement dans l’histoire écrite par Aaron Dembski-Bowden, le célèbre auteur de Black Library. Quoi qu’il en soit, en tant qu’aficionados du genre, nous ne pouvons clairement pas dire que nous avons boudé notre plaisir !

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Warhammer 40,000 : Chaos Gate - Daemonhunters

Genre : RPG

Éditeur : Frontier Foundry

Développeur : Complex Games

Date de sortie : 20 février 2024

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 5, PlayStation 4, PC Windows