Action Henk est un jeu très amusant qui n’est pas sans rappeler Doritos Crash Course, en plus évolué. Voilà qui pourrait faire le test le plus court de l’histoire des jeux vidéo, mais comme de façon assez inattendue je me suis bien amusé avec ce titre, je vais tout de même vous en dire un peu plus.
Le principe est de réaliser un parcours le plus vite possible, en évitant toutes les embuches qu’on croise. Pour ce faire, on peut bien entendu courir, sauter, mais aussi, et c’est très important, glisser sur les pentes pour gagner en vitesse. Vous vous souvenez de ces bons vieux Sonic en 2D, quand on fonçait à toute allure sans trop savoir où on allait ? Et bien Action Henk, c’est un peu ça. Pour réussir à décrocher les médailles qui débloquent les parcours suivants, il faut s’entraîner jusqu’à bien connaitre le niveau pour perdre le moins de temps possible. Si le jeu est simple au début, décrocher les médailles d’or est immédiatement un challenge, et la difficulté croît de plus en plus jusqu’à atteindre un niveau très respectable demandant des réflexes de premier ordre.
- Un parcours typique
Les chutes sont sanctionnées, et il faudra sauter avec le bon timing, mais pas seulement : entre les loopings, les chemins alternatifs, les zones où il faut prendre son élan, c’est une attention soutenue qu’il faut avoir en permanence. S’il y a de la variété dans les parcours, on regrettera tout de même que les obstacles soient toujours les mêmes. Les parcours sont courts, mais nombreux, et une simple pression sur B permet de les recommencer. Et croyez-moi, vous allez appuyer sur B, et pas qu’un peu. On se bat si on le souhaite contre un fantôme représentant chaque médaille, ce qui s’avère très utile, ne serait-ce que pour observer comment il passe certains obstacles. A la fin de chaque série de parcours on affronte un personnage qui sera débloqué si on le bat, histoire de changer d’apparence pour la suite.
On contrôle des jouets, et la différence d’échelle avec les décors est un clin d’œil pour tous ceux qui ont passé du temps sur Toy Commander sur Dreamcast. L’ensemble est plutôt joli, même si un pour un jeu de ce type on ne demande en fin de compte pas grand-chose de ce point de vue-là. Les personnages, eux, ont de drôles de tronches, un peu comme si c’étaient les beaufs des jouets, ceux qui sont soldés pour 1€ en janvier dans les bacs de Simply. Pour le reste, c’est speed, dynamique, et il faut bien le dire très accrocheur !
- Alice, ça glisse...
Une valeur ajoutée non négligeable est le jeu en multi en local, jusqu’à 4 joueurs, qui fonctionne de la même façon que Micro Machines : il faut arriver le premier, ou bien réussir à prendre assez d’avance pour que le trainard sorte de l’écran et soit éliminé. Bien entendu, quand on est en tête, on ne voit pratiquement plus arriver les obstacles, ce qui entraîne gamelles et remise à niveau des participants. Ce concept est redoutablement efficace, et on a vite fait d’enchainer les parties sans voir le temps passer : tout simplement excellent. Dommage qu’il n’y ait pas de jeu en ligne autrement que la comparaison de chronos.
